Espagne Il était andalou par
son père et catalan par sa mère. Celle-ci, pianiste
de talent, dirigea ses premières études musicales.
Il devint ensuite, au conservatoire de Madrid, I'élève
de Trayo (piano) et de Pedrell
(composition). C'est Pedrell qui, le premier, discerna son génie
et le dissuada de poursuivre une carrière de pianiste
qui s'annonçait cependant brillante. Il exerça
sur le jeune compositeur une influence durable en l'initiant
au folklore et à l'ancienne musique religieuse espagnole.
De 1907 à 1914, Falla vécut
à Paris dans des conditions économiques précaires,
gagnant sa vie au hasard des leçons et des récitals
de piano. C'est là qu'il réussit non sans mal à
se faire un nom, parmi de prestigieux musiciens qui devinrent ses
amis: Debussy,
Dukas, Ravel, Albeniz et
le pianiste R.
Viñès (qui
joua ses Quatre pièces espagnoles à la Société
nationale). L'oeuvre et l'amitié de Debussy
contribuèrent utilement à I'évolution de
son style, en lui révélant un univers harmonique
fascinant et en lui faisant sentir l'importance de I'esprit,
de «I'evocacón», dans la musique traditionnelle
espagnole. Pendant la Première Guerre mondiale, il vit
à Madrid, mais en 1921, il se fixe à Grenade où
il organise en 1922 un mémorable festival de cante
hondo. En 1925, il crée à Séville la
«Orquestra
Bética de camara».
Pendant les vingt dernières années de sa vie, il
ne produit que très peu de choses, se consacrant principalement
à la composition d'un monumental oratorio, La Atlantida.
Il considérait cette oeuvre comme le couronnement de sa
carrière, mais elle demeura inachevée (elle fut
achevée au cours des annces 50 par son élève
et disciple E.
Halffter). Falla est mort en Argentine, où il vivait chez
sa sceur depuis 1940. Deux mois plus tard, sa dépouille
fut ramence à Cadix. Au cours de la cérémonie
funèbre qui s'est déroulée à la cathédrale,
I'Officium defunctorum de Victoria
fut chanté avec l'approbation du pape, qui avait décerné
au défunt le titre de «Fils de prédilection
de l'Église». Falla est
enseveli dans la crypte de la cathédrale de Cadix. |
Harpe | Niv. | Titre | Auteur secondaire | Editeur | Durée |
HDM | 7 | Soneto
a Cardoba Pour voix et harpe |
Texte de Luis de Gongoria | Chester (CT 4058) | 0 |
HDM |
10 |
Three pieces: Danse de corregidor, Homenaje, Danse du meunier | Watkins david Nigel | Hansen (jwc 55056) | |
HDM |
9 |
Notturno para piano | UME | ||
HDM |
9 |
Psyché, Op. 5 Flûte, harpe, chant, violon, alto, violoncelle | texte de Jean Aubry | Hansen (CH 55) |
7 ' 30 " |
HDM |
+10 |
Spanish danse N°1 from "La vida breva" Première dans espagnole | trans. Grandjany Marcel | AMP (AE 19437-9) |