César FRANCK

France
Liège 10 décembre 1822
Paris 8 novembre 1890

Son père était un modeste employé de banque d'origine flamande, qui avait épouséune jeune fille d'Aix-la-Chapelle, Maria-Barbara Frings, et s'était fixé à Liège. Il destinait ses deux fils, César et Joseph, à des carrières de virtuoses et les fit inscrire au conservatoire de Liege. César, le plus doué, en sortit dès onze ans pour commencer des tournées de pianiste. Mais, en 1835, il fut emmené à Paris pour y travailler le contrepoint, la fugue et la composition avec Reicha. Cet excellent maître mourut l'année suivante, et le jeune César fut admis au conservatoire de Paris, dans les classes de Zimmermann (piano), de Leborne (composition), puis de Benoist (orgue). En 1842, il se préparait au concours pour l'obtention du Grand Prix de Rome, lorsque son père le rappela à Liège, impatient de le voir poursuivre une carrière de virtuose. Mais il revint à Paris en 1844, comme professeur de piano. Dans l'intervalle, il publia ses Trios op. 1 et 2; parmi les souscripteurs figuraient Liszt, Chopin, Meyerbeer, Donizetti, Spontini. Apres avoir occupé à Paris divers postes d'organiste, Franck est nommé en 1858 maître de chapelle et organiste titulaire de la nouvelle église Sainte-Clotilde. L'année suivante, il y inaugure le grand orgue construit par Cavaillé-Coll, aux claviers duquel il fera toute sa carrière d'interprète et d'improvisateur. En 1872, il succède à Benoist à la classe d'orgue du Conservatoire, où son enseignement chaleureux dépasse largement le cadre d'une classe d'instrument. Il initie ses élèves au génie de Bach, s'attache à donner à ces apprentis-improvisateurs le sens de la forme et finit par faire de sa classe d'orgue une véritable classe de composition. Duparc, d'lndy, Lekeu, Chausson, Ropartz, Pierné, Vierne, Tournemire et bien d'autres ont été ses élèves et l'on peut considérer qu'il a exercé une influence appréciable sur toute la génération de compositeurs français qui lui succéda. Sa vie, partagée entre son orgue, ses élèves et la composition, fut modeste, sérieuse et effacée. Peu d'artistes de son importance ont été aussi profondément méconnus. Les créations de ses oeuvres passaient inaperçues, et ses qualités fondamentales de bonté, de naïveté et d'acharnement au travail n'étaient pas de celles qui entretiennent la curiosité du public et l'estime des puissants. Franck ne connut son premier succés qu'à soixante-dix-neuf ans, I'année de sa mort, pour la première audition de son Quatuar à cordes. «Vous voyez, remarqua-t-il, le public commence à me comprendre.» Il mourut d'une pleurésie, compliquée des suites d'un accident (il avait été renversé, quelques mois plus tôt, par un omnibus). Il fut enseveli au cimetière de Montrouge; plus tard on transporta sa dépouille au cimetière Montparnasse.

Parmi ses oeuvres:
3 opéras: le Valet de ferme, Huida, Ghisèle - Musique religieuse d'intérêt secondaire, mis à part 1 Messe à 3 voix et le Psaume CL. Grandes oeuvres chorales, dont Rédemption pour soprano, choeurs et orchestre (1871-1874), les Béatitudes pour soli, choeurs et orchestre, oratorio en 8 parties (1869-1879), Psyché pour choeurs et orchestre (1886-1888) des poèmes symphoniques, Symphonie en ré min. (1888), Variations symphoniques pour piano et orcheste (1885). Musique de chambre (dont le Quintette, le Quatuor et la Sonate pour piano et violon, qui sont peut-être ses chefs-d'oeuvre) - Prélude, Choral et Fugue (sorte d'hommage à
Bach) et Prélude, Aria et Final (véritable sonate) pour piano - oeuvres d'orgue: Six pièces pour grand orgue comprenant la Grande Pièce symphonique (1860-1862), Trois pièces pour grand orgue ( 1878), Trois chorals (1890).

Harpe  Niv.  Titre   Auteur secondaire Editeur  Durée 
 HDM

6

Messe à trois voix
Soprano, ténor, basse, harpe, violoncelle, contrebasse et orgue

-
Neumos (1032-RCS Paris B-33-9571820)

-

 HDM

9

Symphonie en Ré min.
Traits d'orchestre. Harp Album n° 8663
  Kalmus