Jean-Jacques WERNER

Né à Strasbourg le 20 Janvier 1935.
L'œuvre de Jean-Jacques Werner s'édifie avec sûreté depuis plusieurs dizaines d'années, affirmant de partition en partition sa cohérence et son originalité.
Elle apparaît cohérente parce que, de façon permanente, son auteur opte pour l'authenticité dans ses choix spirituels et esthétiques, originale, parce qu'il refuse toute soumission ou concession.
Il s'est forgé un langage personnel, libre plus encore qu'indépendant, en ce qu'il est conscient de ses refus d'allégeance autant que de ses acceptations. S'il sait que l'adhésion à quelque principe systématique serait une étreinte oppressante, il s'impose le respect des règles d'une "discipline" musicale, gardienne de l'intelligibilité.
Sa formation patiente et complète, à Strasbourg puis à Paris, lui a donné la maîtrise, amoureusement conquise des techniques. Sa participation ardente à la vie musicale active, en tant qu'instrumentiste, chef d'orchestre et pédagogue le confirme dans ses convictions d'exigence du partage musical : l'échange que suppose l'œuvre d'art repose sur la transparence d'une nécessité intérieure d'expression.
L'écriture de Jean-Jacques Werner oscille entre l'ascétisme et le lyrisme, sans que ce soit contradictoire, mais seulement parce qu'elle traduit cette délicate eurythmie entre les mouvements extrêmes de l'âme. Elle respire avec la pensée, se meut sur la vie, en ressent les élans, les désirs, les déchirures. Elle interprète aussi les cris de la conscience, ses alarmes ou ses plaintes.
Le langage verbal, dont Jean-Jacques Werner apprécie l'efficace rayonnement, est un ferment de son alchimie musicale. Des textes de poètes modernes, dont il ressent l'exaltation ou l'inquiétude sous-tendent son œuvre lyrique, mélodique ou chorale.
Mais l'importance de la musique de chambre et de la musique symphonique témoigne de son attirance à bâtir, dans le seul mystère instrumental, une architecture aux plans mouvants et aux tracés asymétriques. Avec une palette instrumentale vigoureuse il élabore d'incisives miniatures aussi bien que d'amples formes aux développements aérés. Concerti, canzoni et sonates y intègrent une virtuosité avouée tandis que des pages de soliste, tel le Récitatif-Poème, ou d'orchestre tels les 3 gathas ou la sinfonia brevis Alpha es et O modèlent généreusement les traces, les durées, les volumes.
Toute l'œuvre libère le souffle secret d'une ferveur intérieure, transfigure une réflexion que le compositeur nourrit de lectures, de contemplations, d'échanges.
Méditation lyrique, hantée d'images, de rêves, de souvenirs, elle s'épanouit, gonflée d'humanisme en épopée poétique.
Jean-Jacques Werner, pense comme André Gide qu' il n'y a d'Art que général et sa voix de créateur participe de l'aventure humaine par son actualité autant que par son universalité.
Pierrette Germain

Harpe  Niv.  Titre   Auteur secondaire Editeur  Durée 
HDM

3/6

Quatre préludes Mégevand D. Billaudot (G 5359 B)  
HC/HP

7

Trois ritournelles Flûte et harpe *   EMT (1364)

9'

HDM 5 Aria pour violon et piano (ou harpe)    Choudens (AC 20826)  
HDM 7 Un soir à Ondella Flûte et harpe   EMT (1424)

4'

HDM 9 Concerto pour harpe et orchestre à cordes   Billaudot (G 5559 B)

20'

HC 9 Noël à Kos Harpe celtique et percussion   EMT (1631)

9'

HDM 9 Intermezzi mattutini Deux flûtes et harpe   Eschig (ME 8380)  
HDM +10 Duo concertant Guitare et harpe   EMT (EMRF 9)